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Chapter 95


Le Laquais trouva l’occasion bonne pour répéter son observation avec des variantes. « Je resterai assis ici, » dit-il, « l’un dans l’autre,

pendant des jours et des jours ! »
« Mais que faut-il que je fasse ? » dit Alice.
« Tout ce que vous voudrez, » dit le Laquais ; et il se mit à siffler.
« Oh ! ce n’est pas la peine de lui parler, »
dit Alice, désespérée ; « c’est un parfait idiot. » Puis elle ouvrit la porte et entra.
La porte donnait sur une grande cuisine qui était pleine de fumée d’un bout à l’autre. La Duchesse était assise sur un tabouret à trois pieds,

au milieu de la cuisine, et dorlotait un bébé ; la cuisinière, penchée sur le feu, brassait quelque chose dans un grand chaudron qui paraissait

rempli de soupe.
« Bien sûr, il y a trop de poivre dans la soupe, » se dit Alice, tout empêchée par les éternuements.
Il y en avait certainement trop dans l’air. La Duchesse elle-même éternuait de temps en temps, et quant au bébé il éternuait et hurlait

alternativement sans aucune interruption. Les deux seules créatures qui n’éternuassent pas, étaient la cuisinière et un gros chat assis sur l’

âtre et dont la bouche grimaçante était fendue d’une oreille à l’autre.
« Pourriez-vous m’apprendre, » dit Alice un peu timidement, car elle ne savait pas s’il était bien convenable qu’elle parlât la première, «

pourquoi votre chat grimace ainsi ? »